LE GUIDE DE LA FESSÉE

Souvent associée durant l’enfance à la punition, des années plus tard la fessée peut se révéler très utile pour faire monter la température lors de vos activités coquines.

D’où nous vient l’amour pour cette pratique, quels objets utiliser histoire de pimenter encore un peu plus le moment et comment pratiquer de manière safe ? On vous dit tout !

AU COMMENCEMENT ÉTAIT LA FESSÉE...

Lorsque la fessée est 100% consentie et qu’elle est réalisée dans un cadre bien précis, un nouvel univers ouvre ses portes... C’est Jean-Jacques Rousseau qui, le premier, fait état de son attirance pour la fessée érotique dès 1765 dans son œuvre, Les Confessions. Il est ensuite suivi par Le Marquis de Sade, Pierre Guénolé ou encore Freud, qui philosophera à ce sujet.

Au fil des siècles l’attrait pour la pratique n’a donc cessé de se renforcer, démocratisant petit à petit cette forme de masochisme ordinaire.

POURQUOI EST-ON AUTANT ATTIRÉ PAR LA FESSÉE ?

Trop souvent oubliées, les fesses sont pourtant l’une des zones les plus érogènes du corps. Avec leur côté rebondi et charnu, elles constituent un délicieux terrain de jeu sur lequel il est très intéressant de s’aventurer, aussi bien pour celui qui reçoit la fessée (le spankee), que pour celui qui la donne (le spanker). Stimuler cette partie du corps en alternant fessées cinglantes et caresses apaisantes, c’est sans doute le meilleur moyen de faire monter la température en moins de deux...

Ce qui nous plaît dans la fessée, c’est aussi son petit côté transgressif, et son lien étroit avec le BDSM. L’idée de se lancer tenter par un petit rôle play autour des relations d/s peut vite se révéler très excitante et sortir un peu de ce qu’on a l’habitude de pratiquer ! Une sentiment de toute puissante d’un côté, l’impression d’appartenir à son partenaire de l’autre... Une dynamique parfaite pour des heures de plaisir.

À l’instar des morsures ou des griffures, la fessée, ça fait mal, mais un mal qui, finalement, fait plutôt du bien. À chaque coup, une montée d’adrénaline vous envahit et on est tous d’accord : c’est plutôt très addictif. On en redemande à chaque fois... mais pourquoi ? Habituellement libérée lorsqu’on se trouve dans une situation de danger, c’est l'adrénaline qui fait rougir nos joues et accélérer notre respiration. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on peut vite avoir du mal à se passer de ce mélange de stress et d’excitation dans lequel elle nous plonge.

Lors des fessées, l’adrénaline n’est cependant pas la seule hormone (addictive) qui est libérée. C’est aussi le cas des fameuses endorphines, aussi appelées “hormones du plaisir”. Leur particularité : apaiser la douleur et nous faire ressentir une sensation de bien-être et de plénitude sans égal. On comprend mieux pourquoi la fessée est si appréciée...

POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN

Il n’y a pas que les mains qui sont capables de faire rougir vos fesses. D’autres jouets s’en occuperont tout aussi bien.

Premier candidat : la cravache. Faites grimper la température au fil des coups et amenez votre partenaire au septième ciel en alternant fessées cinglantes et caresses réconfortantes avec ce grand classique de l’univers sadomaso.

Second prétendant : le paddle. Avec ses deux faces en cuir, ce sextoy emprunté à l’univers BDSM vous promet des heures de jeu. D’un côté, une texture synthétique idéale pour des impacts secs et sévères. De l’autre, une peau retournée, pour des fessées plus douces. Et oui, on adore la dualité !

Dernier jouet : le fouet (ou sa déclinaison, le martinet). Pour les plus expérimentés, le fouet peut être un excellent objet de plaisir (et de douleur) pour apporter encore plus de piquant à votre vie sexuelle. Grâce à ses longues lanières en cuir et son manche solide, le fouet laissera sans aucun doute des marques de son passage... Pour une utilisation sécurisée, veillez à utiliser cet objet sur le bas des fesses de votre partenaire, qui est la partie la plus charnue et donc la plus résistante.

Le plus sûr reste encore de mettre en place un “safeword”, un mot utilisé par la personne fouettée, et donc généralement soumise, en cas de volonté de mettre un terme aux coups. Il n’y a aucune honte à prononcer son safeword, bien au contraire. Si vous sentez que la douleur ou les actes que vous subissez sont trop intenses pour vous ou enfreignent vos limites, n’hésitez pas. N’oubliez jamais : le plus important c’est votre sécurité.

Maintenant que vous savez tout, laissez s’exprimer le petit côté maso qui sommeille en vous !

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